Ce dimanche 15 décembre, je participais, accompagné de membres de la Ligue du midi, au défilé de la Manif pour tous qui a connu un vif succès et qui s’est déroulé dans une atmosphère bon-enfant. Cependant, durant l’après-midi, un “Collectif Anti-Fasciste 34” n’avait cessé de provoquer des incidents tout au long du parcours. Chacun avait pu voir ces éléments radicaux, le visage complètement masqué (ce qui est interdit par la loi-voir photo jointe) qui poursuivirent leurs provocations jusque sur la place de la Comédie et ce malgré la présence de deux équipages de la BAC stationnés à quelques dizaines de mètres.
Lors de la dislocation, accompagné de 4 personnes et de mes 3 petits enfants (2 ans, 3 ans, 5 ans) j’empruntais la rue de la Loge pour regagner l’esplanade du Peyrou. A l’angle de la rue Jean Moulin, je tombais nez à nez avec un groupe de 15 à 20 individus dits “anti-fascistes” tous porteurs de masques ou de cagoules et vêtus de noir qui tentèrent de me tomber dessus aux cris de “C’est Roudier”. Heureusement que la culture de la défense étant pour nous une pratique spontanée, nous nous mîmes en ligne, le dos à la devanture d’un magasin et nous fîmes face à nos agresseurs qui, après une première tentative manquée, se mirent à refluer en désordre.
Il faut reconnaitre que les forces de police, stationnées à proximité, sont intervenues avec promptitude et efficacité, mais nous devons dénoncer la mansuétude de la justice pour les agresseurs clairement identifiés dans ce genre de violences. Signalons que parmi eux, j’ai reconnu un voyou qui avait déjà tenté de m’agresser en 2010 avec un complices. Je tiens également à évoquer la condamnation à une peine ridicule de 15 jours de prison avec sursis du coordinateur départemental des Jeunesses Communistes de l'Hérault, Jean Sanchez dit Yahya, pour des violences à agent lors d'une attaque contre les Veilleurs. Gageons que cette condamnation minime aura eu un effet direct sur le sentiment d'impunité de ses camarades et que l'agression que je viens de subir n'en est que la première illustration.
Nous demandons la dissolution des groupes armés d’extrême gauche qui jouissent d'une impunité quasi absolue. Nous demandons la fermeture de tous les squats politiques en France qui sont des zones de non-droit et des bases arrières pour tous les marginaux et les éléments les plus incontrôlables de cette mouvance. Sur Montpellier même, nous demandons qu'une véritable enquête soit diligentée pour constitution de groupe armé ainsi que la dissolution du Collectif Antifasciste 34 et celle de tous les groupes en faisant partie.
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