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mercredi 10 décembre 2014

L’Aveyron cet trois mosquées et son djihadiste qui fait le djihad en cellule au Maroc

Thomas Marchal, un jeune Aveyronnais de 22 ans expatrié au Maroc depuis 2012, est emprisonné depuis un peu plus d'un mois près de Rabat. Il est soupçonné de faire partie du djihad.
Né à Rodez d'où il est parti très jeune pour suivre sa famille en Savoie, Thomas Marchal, revenu faire ses études et travailler en Aveyron, à la MFR de Naucelle et dans une entreprise de travaux publics à Naucelle-Gare, a décidé de s'expatrier au Maroc en 2012. Une décision que le jeune homme, converti à l'islam, a prise «pour vivre sa foi dans un pays musulman» selon son frère Julien, qui vit toujours à Rodez. Employé sur une plate-forme téléphonique à Marrakech, tout se déroulait bien pour lui : «Je l'avais tous les deux jours au téléphone, il se sentait bien là-bas», affirme Julien. Tout a basculé pour Thomas il y a un peu plus d'un mois, quand la Sûreté nationale antiterroriste marocaine l'interpelle sur son lieu de travail, déclarant qu'il est soupçonné de faire partie d'un groupe terroriste. Après treize jours passés en garde à vue, Thomas est incarcéré à Salé, ville jumelle de Rabat. Dans le plus grand secret puisque sa famille n'a été alertée que fin novembre, lorsque le jeune homme a pu joindre sa sœur par téléphone. Depuis ce jour-là, cette dernière, qui vit en Savoie ; la maman de Thomas, qui habite Crespin, et son frère Julien s'emploient à sensibiliser l'opinion pour aider le jeune homme.

Une grève de la faim

«Thomas ne comprend pas ce qui lui arrive. Certes, il s'est converti à l'islam mais il n'adhère pas à l'idéologie djihadiste. Tous les jours il va travailler comme tout le monde, le soir il pratique sa religion et rentre chez lui», explique Julien qui poursuit : «Ce que nous voulons, c'est que justice soit faite et que le Maroc respecte les Droits de l'Homme car aujourd'hui, il n'y a plus de dialogue entre la France et le Maroc. Nous nous battons pour que Thomas ait droit à un avocat et à un interprète car il nous a confié avoir signé sous la contrainte des papiers écrits en arabe sans savoir de quoi il s'agissait. Et pour que le consulat ne reste plus sourd à nos sollicitations».
Selon Julien, Thomas a entamé une grève de la faim le mercredi 3 décembre : «Nous sommes très inquiets car cela s'ajoute à des conditions de détention terribles».
Par l'intermédiaire de sa sœur et du comité des familles de prisonniers européens au Maroc, Thomas a lancé un appel : «Je défie toutes les personnes qui sont à la base de ma détention de fournir une seule preuve cohérente et fondée».

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